Candidature de Dark-Evant
Aux mercenaires du clan Eynires :
Section R.P :
Astrub, la ville du partage, déchirée par deux instances naturels opposées, est perpétuellement plongée dans le trouble. Que ce soit pour les bontariens ou pour les brakmariens, il est clair que la ville opposée doit être annihilé. C’est ainsi que dans une ville qui met en avant son aspect de neutralité comme assurance d’un bonheur certain, la population est oppressée pour ses pensées politiques, son idéologie… sa liberté. Nombreux sont les cadavres dont on ne retrouvera jamais les assassins. Des familles brisées. Des quartiers éclatés.
Assis sur un toit, un assassin guette et attends son heure. De taille moyenne, son apparence et son allure en font quelqu’un que l’on préfère éviter. Ce n’est pas grave, il s’y est fait. Il est vêtu complètement de rouge et de blanc, une épée est accroché à la ceinture couleur d’ébène qui orne sa taille svelte. Un masque d’impassibilité, dans lequel seuls deux yeux noirs et fins sont taillés, lui serve de visage. Son nom est Dark-Evant, et il n’est pas là pour s’amuser, malgré le fait qu’il tienne entre ses mains un exemplaire du livre « les méthodes de reproduction des gallinacés pour les Nuls ». Une sorte de couverture, sans doute. Ou bien il essaye de se persuader qu’il va être en sécurité là-derrière ou alors il essaye de se convaincre qu’un iop peut être intelligent. En a-t-il vraiment besoin d’ailleurs ?
Caché derrière cet ouvrage, il semble surveiller une grande allée marchande où de nombreux commerçants tentent de refourguer aux passants et aux touristes les diverses camelotes qu’ils présentent dans leurs étalages comme étant de pures merveilles artisanales.
Soudainement, un individu fait irruption et semble jeter un froid complet là où il s’avance. Un casque harnage posé sur la tête, des yeux perçants et des bras incroyablement musclés rendent l’immensité de sa personne, déjà haute de deux mètres, encore plus impressionnante. Les passants murmurent sur son passage, essayant d’éviter son regard assassin et son visage dur.[/color]
(Commerçant) : Un chef brakmarien
(Client) : Il n’a pas peur de se promener dans les quartiers bontarien celui-là.
(Commerçant) : Sans doute un influent, il vaut mieux ne pas trop s’y frotter. Maudites immunités diplomatiques. Ca me colle la nausée.
Un jeune couple, bras-dessus bras-dessous, sans prendre garde au changement de ton ambiant, marche tranquillement de manière insouciante. Le garçon a le malheur de légèrement bousculer le géant qui n’attends pas une seconde pour repousser la fille dans un étalage à proximité avant de saisir son fiancé par le collet et de le soulever à vingt centimètre du sol d’une seule main.
(Chef brakmarien) : Je vais t’apprendre à regarder où tu marche, vermine de magot puant !
(Le garçon) : Monsieur, je ne vous avais pas vu… laissez moi…
Alors que le brakmarien s’apprête à défoncer le visage de sa victime de toute la puissance de son bras musclé, une dague lui perforent la carotide. La brute énorme s’effondre, raide mort, dans une giclée de sang alors que la panique surgit dans tous les coins de la ruelle.
Au sommet du toit où était assit Dark-Evant, il ne reste qu’un livre sur la reproduction des gallinacés, abandonné de travers, et quelques oiseaux effrayés qui s’envolent rapidement.
Dans une autre ruelle, plus étroite et moins fréquentée, le jeune iop s’avance d’un pas guilleret vers un vieillard encapuchonné qui semble légèrement inquiet. L’assassin s’accoude au montant de la porte devant laquelle s’est vivement prostré son misérable interlocuteur.
(Dark-Evant) : C’est bon, il est mort.
(Vieillard) : Tu en es sûr ?
Dark-Evant, bien que son masque d’impassibilité cache toute expression, semble légèrement agacé et tend la main vers le vieux.
(Dark-Evant) : D’ici deux heures, tout le quartier sera au courant.
Le vieil homme cherche une bourse sous ses guenilles qu’il tend rapidement à l’assassin masqué d’une main tremblante. Ce-dernier, remarquant l’état du vieil homme, se met soudain à rire.
(Dark-Evant) : Pas besoin d’être aussi nerveux, mon gars. Des gens, il en tombe tous les jours par ici.
(Vieillard) : Oui… mais…
(Dark-Evant) : N’y pense pas. Ce n’est pas toi qui as lancé cette dague, mmh…
Dark-Evant soulève la bourse, semblant jauger son poids, puis l’accroche à sa ceinture d’un air satisfait avant de croiser les bras sur son torse.
(Dark-Evant) : Allez, maintenant que j’ai de quoi me payer à manger, je vais m’offrir un vrai déjeuner. A bientôt, le vieux !
Le vieillard soulève mollement sa main pour saluer l’assassin qui s’éloigne de manière aussi guillerette qu’il est venu. Le vieux regarde à droite et à gauche avec des yeux inquiets puis s’enferme dans sa maison d’un air paniqué.
Sur une place animée par le flot des travailleurs s’en allant gagner leur pain, le fougueux iop s’installe à la table d’un café et pose son regard sur d’étranges individus qui stationnent au milieu de la foule.
Le premier est grand, porte un blouson marron rayé de gris sur les bras avec l’insigne M placé sur le cœur : un mercenaire. Etrange d’en voir un en pleine rue à cette heure.
A ses côtés, un sbire. L’archétype même du rat de bibliothèque, du gardien des livres. Une espèce de petit gnome à la mine blafarde, un peu bossu et à l’œil noir. Il porte une veste couleur moutarde et une énorme paire de lunettes qui grossit ses yeux déjà globuleux.
D’un coup, ce sbire se met en marche et va percuter un bontarien qui vient d’arriver sur la place. Il fait cela en mimant l’inadvertance et se confond alors en excuse.
(Sbire) : Veuillez me pardonner, noble Seigneur ! Honte sur moi et sur l’ensemble de mon clan.
Il crache par terre et se gifle violemment. Le bontarien s’écarte d’un air écœuré et affiche une expression de mauvaise humeur.
(Bontarien) : C’est bon, c’est bon. Allez, va en paix.
Le sbire s’en retourne auprès de ce qui semble être son maître en claudiquant, accentuant ce mouvement à l’extrême. Alors qu’il arrive à son niveau, l’inspecteur lui jette un regard empli de malice.
(Inspecteur) : C’est bon. Tu as eu le temps de le signer ?
(Sbire) : Ouai. Un parchemin de traque dans la poche, il n’a rien vu venir.
(Inspecteur) : Ca, on le saura bien assez tôt.
Au même instant, la voix du bontarien retentit au travers de toute la place. Il s’est rendu compte du manège. Les gens se jettent à terre alors qu’il commence son incantation. Ce n’est pas que ce genre d’événements est particulièrement rare à Astrub, une rixe éclatant toutes les cinq minutes, mais les passants préfèrent éviter d’y perdre un bras ou une jambe par inadvertance.
(Bontarien) : Epée Céleste !!
L’inspecteur et son acolyte sont projetés par une violente pluie d’éclair contre le mur d’une maison adjacente. L’inspecteur se retourne alors pour faire face au bontarien, tentant de filer un coup de pied à son incompétent sbire par la même occasion, mais ratant son attaque. Le temps que les deux acolytes soient frappés par la magie, toute la place a été presque complètement désertée, seuls quelques courageux osant continuer leur marche, soit parce que leur puissance était suffisante pour résister à un écart de comportement des différents adversaires, soit parce qu’ils étaient fous, soit parce qu’ils étaient trop curieux. Autant dire que Dark-Evant, qui n’a pas bougé de son siège et qui grignote tranquillement des croissants chauds, est un peu des trois.
Le magicien tend son bras vers ses deux adversaires.
(Bontarien) : Eh bien, messieurs… vous voilà dans une très fâcheuse posture.
L’inspecteur, un peu essoufflé, retire son blouson marron et le jette au sol, dévoilant une chemise blanche sur laquelle est accroché un écusson portant l’insigne B-I-M (Brigade d’Intervention Mercenarial).
(Inspecteur) : Iop Jenkins, je vous arrête pour l’agressions, insoumission à l’ordre cosmique et vol par effraction de document tenu secret.
(Jenkins) : Je ne crois pas, non…
Et d’un geste presque paresseux, iop tend ses bras vers ses adversaires pour leur lancer son plus puissant sort de terre. Alors qu’il va commencer à lancer son incantation, une douzaine de personnes en cagoules et vêtements noires surgissent de ruelles adjacentes, pointant des arcs vers Jenkins, tandis que l’inspecteur et son sbire sortent également des armes similaires.
Jenkins semble quelque peu prit au dépourvu. L’inspecteur lui lance une invective tandis qu’il tend la corde de son arc qui commence à émettre un son peu rassurant.
(Inspecteur) : Rendez-vous… et vous aurez droit à des circonstances atténuantes…
(Jenkins) : Hunhun…
Il rejette alors violemment ses bras vers le ciel en prononçant l’incantation de la colère de iop. Son corps s’enflamme alors complètement, et il se jette avec hargne sur le faux professeur et son sbire. Une quinzaine de flèches de glaces l’atteignent alors de parts en parts et il finit par geler sur place. Il s’immobilise alors, complètement congelé à l’intérieur d’un bloc de glace. Cryogénisé. L’inspecteur retombe alors mollement contre le mur en soupirant, couvert de sueur.
(Inspecteur) : Pfiouuuh, c’est pas passé loin.
(Sbire) : Effectivement, c’était juste.
(Inspecteur) : Oh… j’ai déjà survécu plus « justement » que ça.
Le sbire le regarde d’un air ahuri tandis qu’un des personnages à cagoule s’approche du duo en riant, retirant son masque de laine pour laisser tomber une lourde chevelure couleur miel.
L’inspecteur, la voyant arriver, se redresse et va à son encontre.
(Inspecteur) : Caporal Eliza, occupez-vous du petit nouveau… je vais faire le rapport.
Eliza se met au garde à vous.
(Eliza) : Oui, inspecteur Telziel.
Eliza s’approche du petit nouveau en question sort une potion pour soigner ses blessures superficielles. Le faux sbire devient tout rouge en voyant son chef partir sans même lui adresser un mot.
(Sbire) : J’ai complètement foiré mon coup.
(Eliza) : Notgiel… tu ferras mieux la prochaine fois.
De son côté, Telziel s’éponge le front d’un petit mouchoir, jette un regard au terrible iop congelé et à la peau noircie par son auto-incinération, puis se dirige vers une des sorties de la place. Un autre type à cagoule s’approche de lui.
(Soldat) : Chef, vous retournez au QG des mercenaires d’Astrub ?
(Telziel) : En effet…
(Soldat) : Et vous contez vous promener dans ces guenilles ? Jenkins vous à presque carbonisé.
Telziel ricane en s’éloignant. Il lève sa main en l’air sans se retourner, pour saluer ses hommes.
(Telziel) : Question de prestige.
Toujours assit à sa table, Dark-Evant, qui n’a pas bronché d’un poil pendant toute la durée de l’affrontement, termine son dernier croissant avant d’interpeller le serveur.
(Mortis) : Vous m’en mettrez une autre demi-douzaine et pendant que vous y êtes trouvez-moi l’adresse du QG des mercenaire s’il vous plait.
Une fois le serveur, Dark-Evant commença à rédigé sa candidature pour rentré dans le clan de Mercenaire, il parla de ses qualités plus qu’hors norme d’assassin, donna son cercle de puissance de 96 ainsi que celui de ses métiers bijoutiers de cercle 60 et mineur de cercle 40 et décrivit la façon dont il avait appris leur existence. Quand ce fut fais le jeune iop mis sa lettre dans la boîte aux lettres ou il est écrit « Candidature ».
Section H.R.P :
Rien à ajouté à part que j’espère être accepté parmi vous pour pouvoir animer le serveur, faire des contrats et surtout de m’amuser autrement que en guilde et en droppant et en gagnant de l’expérience et me faire de nouvelles connaissances.
Et merci aux personne qui auront lu ce pavé.
Sur ce bon jeu à tous !
Dark-Evant