Bonjour à vous Membres Eynires.
Je me présente Sa-Do, jeune Disciple Sadida et voilà mon histoire.
Je naquis en l'an 694, je ne connais pas la date précise de ma naissance. Abandonné sur le perron d'une Cordonnière par mes parents, ma seul famille fût mes amis et pour moi ma seul mère, King-Estrée. Ma vie était paisible, jusqu'au jour où tous changea.
Je travaillais avec ma mère dans son atelier. Elle s'occupait de créer les bottes ou ceintures et moi je prenais les commandes.
C'était l'hiver et la journée commencée. Les quelques gens qui avaient eu le courage de sortir de chez eux pour venir passer une commande étaient rares. Les journées étaient tranquilles. Je balayais dans l'atelier quand une dizaine de gardes Bontariens entrèrent.
L'un d'eux pris la parole :
-Nous cherchons un jeune Disciple Sadida nommé Sa-Do.
Ma mère lui répondit :
-Que lui voulez vous ?
-Ordre de Amayiro, précisa-t-il.
Je pris alors la parole :
-C'est moi Sa-Do, voulez-vous passer une commande ?
Le garde me regarda d'une drôle de manière et dit :
-Veuillez nous suivre.
Je me tournais vers ma mère et elle me pris dans ses bras. Je ne savais pas quoi faire, on me prit par les épaules m'entraînant dehors. Il fessait un froid de canard, je lanças un regard suppliant vers ma mère.
Elle cria :
-Fais attention à toi Do !
Les gardes me traînèrent sur une centaine de mètres puis me dirent de marcher au milieux d'eux.
La nuit tomba vite et le froid s'intensifia. Les gardes montèrent un camp.
-Dîtes, vous n'auriez pas une couverture pour moi ?
Ils me regardèrent avec étonnement, l'un d'eux m'en donna une à contre coeur.
Où va-t-on leur dis-je.
A Bonta grand dieu ! Serais tu niais ? me répondit le garde exaspéré, ne vois-tu pas que nous portons l'emblème Bontarien ?!
-Euh...Si ! Bien-sûr !
Je m'étendis et m'endormis.
Au matin tous les gardes étaient prêts, sauf moi... Je fis mes besoins et nous partîmes dans les minutes qui suivirent. On me prévint que nous arriverions bientôt à Bonta et que je ne devais en aucun cas sortir du milieu des gardes. Les gens que nous croissions avaient l'air étonné, mais peu désireux de se frotter aux gardes Bontariens passés leur chemin.
C'était la première fois que je voyais Bonta. Une ville magnifique ! Nous nous dirigions vers la Milice. Là-bas se trouve...la prison ! Je panique et tente de sortir du cercle de gardes. Ils m'attrapent avant que je ne puisse leur fausser compagnie et me force à avancer avec le bout de leurs lances.
Je me débats et crie :
-Non ! Lachez moi ! Je ne veux pas aller en prison, je n'ai rien fait !
Je tremblais de peur, savoir que la prison m'attendait alors que je n'avais rien fait me dégoutté.
Arrivée dans la Milice les gardes se mirent à genoux. Je fis de même, attendant la sentence. Une porte s'ouvrit...un homme vint se placer en face de nous et parla :
-Relevez-vous.
Nous nous exécutâmes et l'homme en blanc continua :
-Vous l'avez enfin trouvé, Capitaine Darta ! Que Jiva la Puissante soit bénie. Tout s'est bien passé Capitaine ?
-Oui Général, personne ne sait qui il est, même s'il est un peu... niais...
Levant le tête je demandas bêtement :
-Vous parlez de moi ?
Le Capitaine soupira et l'homme en blanc sourit.
-Darta ! Vous avez fait du bon boulot, vous pouvez aller vous reposer.
-A vos ordres Général ! cria-t-il.
Il sortit et ferma la porte. Je regardas autour de moi, des boucliers, des épées, des bâtons ornaient les murs de cette pièce.
Une épée retint mon attention :
-La Dark Vlad...murmurais-je.
-Que dis-tu jeune Sadida me demanda l'homme en blanc.
-Vous avez l'épée de Dark Vlad ! J'ai lu un article de cette épée dans Petit Brakmar.
-Haaaaa...je vois répondit-il, elle te plaît ?
-Non, elle est trop maléfique répondis-je.
-Suis moi, je vais te montrer une arme qui devrait te plaire.
L'homme en blanc m'amena dans une pièce adjacente, avec au centre un socle ou reposé deux dagues et un bâton.
-ces armes appartenaient à deux personnes m'expliqua-t-il, l'une a été l'arme d'un héros, l'autre d'une traite.
-Comment te prénommes tu jeunes Sadida ?
-Sa-Do, et vous ?
-Moi Amayiro chef militaire de Bonta la Glorieuse ! clama-t-il
Ma bouche fit un grand O et Amayiro rit.
Bon, reprit-il, nous avons du pain sur la planche gamin. Je vais t'enseigner tout ce que tu dois savoir sur les armes ! Mais avant allons manger.
Pendant le repas Amayiro m'expliqua comment Bonta était né et qui l'a dirigé. Il m'initia aux bases de la stratégie puis nous partîmes dans la salle d'entraînement. Je recoltais quelques bleus et echynoses. J'avais essayé toutes sortes d'armes, mais je préférais nettement les dagues et le bâton. La nuit commançait à tomber et j'allais me coucher.
Dans mon sommeil je rêvais d'un Sram aux belles ailes blanches et d'une Sadidette aux ailes rouges sangs qui se battaient. L'un avec des dagues aux couleurs de Bonta, l'autre avec un bâton aux couleurs de Brakmar... Le combat était sur le point de se terminer quand je me réveillais. Ma tête tournait et je dus me lever pour aller me rafraîchir. J'allais sortir dehors quand de la lumière attira mon attention. Cela venait de la pièce aux deux armes sur un socle. Je m'approchais, fasciné par ce spectacle, je pris les dagues et fendis l'air, tuant des ennemis imaginaires. Avec ces dagues à la main je me sentais voler, rien n'aurait pu m'arrêter, je virevoltais dans la pièce tel un tourbillon de lumières.
Haletant je m'arrêtais et examina laebâton avec intérêt. Je le pris dans mes mains et sortit de nulle part une puissante énergie rouge m'entoura. Tellement puissante que le sol en tremblait. L'énergie maléfique m'envahie, je me sentais revivre quand tout à coup cette énergie disparue.
En me retournant je découvris Amayiro une épée à la main, ses yeux sombres me fixant.
Je lachais le bâton et parla à toute vitesse :
-Je n'ai rien fait, je vous le jure !
-Repose ce bâton sur son socle et n'y touche plus jamais ! m'ordonna-t-il.
Je fis ce qu'il me dit et demanda :
-Cette...énergie, elle était maléfique, n'est-ce pas ?
-Oui, et nous devons faire vite ! Suis moi.
Il me fit préparer mon sac et m'emmena dans la cours de la Milice. des gardes m'y attendaient, ainsi que le Capitaine Darta.
-Sa-Do, dit Amayiro avec un air solennelle, il est temps pour toi de recevoir une formation, la meilleur qui soie ! Je t'envoie chez Le Clan Des Eynires, ils sont au courant de ta venue.
Amayiro sortit un paquet de son dos et me le tendit :
Voilà pour toi, fait en bon usage.
Il me pris dans ses bras, versa une larme et dans un soupir me dit :
-Sois courageux, ne me déçois pas...je t'aime, mon petit-fils.
Il fit signe à ses hommes qu'ils devaient partir. On me pris en me soulevant pour me mettre sur une Dragodinde et...dans l'espoir de voir une dernière fois le visage de mon grand-père, je jetais un regard en arrière. Je n'en étais pas sûr, mais les pièces du puzzle s'assemblaient.
Lettre de Amayiro aux membres du Clan Enynire :
Je vous envoie mon petit-fils pour que vous le formiez. Il n'ait qu'à son 80° cercle mais il progresse vite. Il est dangereux par les temps qui court de le laisser en liberté et sans défense.
Prenez soin de lui
Amayiro Chef militaire de Bonta.