Le remplacent de la "Mer glacée"

Prologue

La nuit était tombée, la lune brillait, une larme coulait sur mon visage éclairé par les ténèbres, elle descendait jusqu'à ma gorge sèche... C'était fini, aujourd'hui, à la même date où tout avait commencé, enfin, c'était fini...
Devant moi, un sourire sur son visage, me regardant sans peur, sans haine, sans remords...juste amoureusement, indifférente au moment présent, comme si la mort n'était rien pour elle...
Comment cela avait pu finir ainsi, comment tout avait commencé, si je ne l'avais pas écris ce jour là, je n'aurais pu le raconter...

Chapitre 1
Le jour où tout à commencé


Ceci commença comme un jour comme les autres, mais qui aurait pu douter que ce jour deviendrait le premier.

La lumière du matin pénétrait déjà par ma fenêtre lorsque j’ouvris les yeux.
«Quel mauvais rêve» pensai-je. En effet je venais de revoir ce jour, le jour que je détestais le plus au monde...
Tournant la tête sur le côté, j'aperçut mon réveil qui indiquait «8H30».On pouvait dire que ce cauchemar m’avais réveillé à temps.
Je me levai rapidement et commençai par regarder dans le miroir. Mon double avait vraiment mauvaise mine, cheveux en bataille, regard endormi, baillant à s’en arracher les dents...Je me dirigeai donc vers la salle de bain afin de m'éveiller l’esprit.
Quand j’en sortis,je me sentais mieux, j’enfilais donc mon uniforme et regardai une nouvelle fois dans la glace. Maintenant que la fatigue avait disparu le double avait des yeux sauvages, et sa chevelure blanche n’arrangeais rien à son portrait. Elle n’offrait qu’une once de peur. Je n’avais pas toujours été comme cela, si ce jour n’avait pas eu lieu je serais encore normal, je n’aurais pas arrêté de parler...
Mais je n’étais pas un délinquant après tout, car quel enfant des rues irait dans l’Académie la plus réputé de toute la sainte commune.
Je soupirai, et me dirigeai vers le salon où m’attendait mon sac.
Au moment où je l’avais récupéré et m'apprêtais à sortir, j’entendis le crissement de la porte d’entrée, à cet instant là, mon expression se changea en un rictus amer. Je savais déjà qui était entré, et je ne voulais absolument pas le voir. Malheureusement il apparu dans l’encadrement de la porte avant que je ne pu dire «Au revoir».
«Gabriel...» m'interpella t-il. Seulement je ne lui répondis pas.
C’était mon père, un homme...bon? Non je n’en étais pas convaincu, parce que finalement, ce jour là...il n’avait rien fait...
«Tu n’as pas oublié j’espère, ce que je t’ai dis hier soir...continua-t-il.
Aujourd’hui je ne veux pas que cela se passe comme le jour d’avant, ne te fais pas emmener chez le principal sous le fait que tu n’obéis pas à ton professeur. Si tu le re fais n...» Je n’entendis pas la fin, je n’en voulais pas en entendre d’avantage,car en définitive, il avait complètement oublié quel jour nous étions. C’est pour cela que, quand il eu fini je quittai immédiatement la pièce et commençai mon escapade vers le chemin de mes cours...

Plusieurs minutes étaient déjà passées et je marchais encore, au loin cependant, l’on pouvait apercevoir dès lors la grande horloge de l’école. Seulement, quelque chose m’interpella et je m'arrêtai. Je reconnu la voix grave assez rapidement, devant moi, une couverture miteuse sur le dos, fumant une cigarette, le sans abris du quartier me regardait. Il avait des yeux de couleurs noisette, des cheveux noir goudron,dans la quarantaine et restait souvent dans ce coin le matin.

«Yo!Gab, me lança-t-il; Comment tu vas ce matin... T’a mauvaise mine!»

Pour toute réponse je lui souris amicalement, malgré le fait qu’on pouvait y décelé une marque de tristesse il resta serein. Je le connaissais depuis vachement longtemps, et ce que je pourrais dire de lui? C’était qu’il était un type bien.

«Je te comprend... Laisse moi deviner. Ton père à oublié? tonna-t-il. Bien, on y peut rien, je t’accompagnerais après les cours , t’inquiète pas. C’est la même rengaine tous les ans je commence à m’y faire. continua-t-il.»

J'acquiesçais et tout en souriant sortis quelque chose de mon sac. Il jeta un oeil dessus et se mit à rire.

«C’est bien toi ça, je l’a lirais t’inquiète.» dit-il en prenant le cahier de mes mains.
Le SDF se leva alors, me fit un signe désinvolte de la main, et tout en s’en allant me lança:

«A toute!»